Plus rien à se mettre. [libre]

>> William avait pensé que c'était une bonne idée, au début.
Sans arme, sans rien en fait à part son sac à dos, l'anglais avait pourtant décidé d'aller explorer l'un des magasins de vêtements du centre, parce que tourner sur quatre fringues, ça commençait à lui peser. Déjà parce qu'il les usait plus vite que la normale, et ensuite parce qu'il était forcé de faire une lessive tous les 3 jours.
Si William avait un atout, c'était la discrétion. Il avait mit son tee-shirt bleu clair, toujours moins voyant que sa chemise blanche, et se déplaçait en silence tout en évitant de loin les zombies qui traînaient par là. Il longea les façades plus ou moins endommagées ds magasins, examinant rapidement ce qu'il y avait à l'intérieur. Trop de cuir. Vêtements d'enfants. Chaussures -il allait devoir y passer aussi- et vêtements de surf... Ah.

William leva le nez et avisa l'enseigne "Dude!". Le magasin semblait contenir tous types de vêtements, pour tous les âges. Il trouverait surement son bonheur ici. Le professeur poussa la porte de la boutique, et franchit le seuil. L'endroit était dans un état déplorable, mais beaucoup de vêtements étaient encore disponible. Il se doutait même que dans la réserve de tous ces magasins, ils pouvaient trouver de quoi se vêtir pour plusieurs années. Mais Les réserves étaient dangereuses, coincées au fond des magasins, le risque de se retrouver bloqué dedans était trop grand. Il pourrait peut-être en parler à Chester, si ils organisaient des commandos...
L'anglais s'avança entre les rayonnages, examinant les vêtements. Tous semblaient de bonne qualité, mais rien n'avait encore attrapé son regard. Au pire si il ne trouvait rien pour lui, il pourrait toujours ramener des trucs pour les autres. Les vêtements, ça servait toujours. Il passait sa main sur la laine d'un pull en cachemire lorsque qu'un bruit le fit violemment sursauter. Tournant le dos au rayon, William attendit, l'oreille tendue, prêt à courir pour sa vie.

(Je me permets de répondre, j'espère que ça dérange pas ♥)
( Adoptable emprunté pour le RP : Alexandre )

Alexandre prit une grande inspiration avant de sortir du refuge, talonné par Monica.

C'était la première fois qu'Alexandre sortait vraiment du refuge ; comprendre par là que jusqu'à maintenant, il ne s'était jamais aventuré DANS les boutiques, juste dans les couloirs, par peur de rester coincé. Mais il avait vraiment besoin de nouvelles fringues....puisqu'il n'avait pas réussi à en récupérer chez La Mante. Et comme Monica refusait de prendre des vêtements en risquant sa vie sans être même sûre que ce qu'elle allait trouver plairait à son ami, elle avait fini par réussir de le convaincre de venir avec elle.

Ils arrivèrent sans véritable encombre au Fashion Palace, et ils se dirigèrent vers le magasin pour homme. Alexandre tourna ses yeux marrons stressés vers son amie, qui lui renvoya un sourire, une flèche encochée dans son arc, prête à tirer.

" Allez, Alex. Je te couvre s'il y a le moindre souci. "

Le Parisien esquissa un sourire forcé, puis pénétra dans le magasin.

DE. (Dé mort, donc supposition d'objet)

Alexandre observa les portants, se dirigeant naturellement vers des vêtements de marque. Monica leva les yeux au ciel avec un sourire, mais ne le jugea pas lorsque le jeune homme récupéra un polo. Il le posa sur lui pour vérifier la taille, et s'adressa à son amie.

" Alors ? Tu en penses quoi ? "

Sourire.

" Ca t'ira très bien, tu as vraiment une morphologie idéale pour les fringues seyantes. "

Alexandre rougit en détournant le regard, masquant sa confusion, et comme il pensait à autre chose il cogna dans un battant, provoquant un bruit remarquable. Il vit Monica passer de la détente au stress en un instant, et resserrer sa prise sur son arc, jetant des regards alertes aux alentours. Se sentant bête, le jeune homme se releva vite, un peu piteux.

" On va plus loin avant d'attirer tous les zombies dans le coin. Et fait gaffe où tu mets les pieds, mec. "

Le parisien se colla à Monica en acquiesçant timidement. Alors qu'ils avançaient dans le magasin, ils tournèrent au coin d'un rayon et se retrouvèrent face à une forme humaine. Alexandre remarqua immédiatement que c'était un humain, mais il vit son amie tirer sa corde et pointer la silhouette, il s'interposa et réussit à faire baisser son arc à cette dernière.

" Du calme, Monica ! Euh...salut, m'sieur, désolé, ça va ? "

L'accent français d'Alexandre était remarquable, mais sa gentillesse compenserait peut-être la situation un peu confuse du moment.

>> Mais pourquoi cette gamine se balladait-elle avec un arc de compétition ?
William resta figé comme un chevreuil lorsque les deux ados firent irruption au bout du rayon, se disant que vu l'énorme flèche pointée vers sa tête, les mouvements brusques étaient plutôt déconseillés. La jeune fille qui le visait de son arme faisait à peine 1m60, et elle était accompagnée d'un jeune homme qui lui fit baisser son arc. Brave petit. Le professeur de littérature se détendit légèrement. Il n'étaient pas de la Clinique, ceux là. Il faisaient partie de ceux qui étaient arrivés avec le bus, comme beaucoup.

-Du calme, Monica ! Euh...salut, m'sieur, désolé, ça va ?

William se força à sourire. Un sourire un peu crispé étant donné qu'il avait faillit se prendre une flèche dans le crâne, mais c'était déjà ça. Il rajusta la lanière de son sac sur son épaule.

-Ce n'est rien.

Le jeune homme qui venait de lui adresser la parole possédait un très fort accent français, il était fort probable que les deux jeunes soient originaires de France. Des voisins, somme-toute.
Avec sa timidité naturelle, William cessa soudain de les dévisager et se détourna légèrement. Quelque chose crissa sous le bout de sa chaussure et il s'aperçut, en baissant les yeux, qu'il marchait sur un billet de 20$. il se pencha, gardant un œil sur ses deux interlocuteurs, et le ramassa pour le glisser dans sa poche. Il lui manquait quelques produits d’hygiènes qu'il se ferait un plaisir d'acheter au Mont de Piété.
L'arc de la gamine le mettait toujours un peu mal à l'aise, d'autant qu'il n'était pas armé.

-J'éviterais de pointer ça à la va-vite si j'étais toi. C'est pas comme si les morts étaient très rapide...

-Ce n'est rien.

L'homme qui faisait face aux deux adolescents, les cheveux roux flamboyants -comme Keeva-, leur adressa un sourire sûrement par unique politesse, car sa crispation était flagrante. Monica avait relâché la corde de l'arc, mais sa flèche était toujours encochée. On ne savait jamais ce qui pouvait se passer, de surcroît pendant une apocalypse zombie.

-J'éviterais de pointer ça à la va-vite si j'étais toi. C'est pas comme si les morts étaient très rapide...

Mais tu n'es pas moi, Monsieur.
Voyant que Monica était à deux doigts de balancer une réplique pas très très sympa sous le coup de l'adrénaline pas encore redescendue, Alexandre reprit la parole.

" Oui, désolé....dites, vous êtes pas au refuge vous, non ? Je vous ai jamais croisé avant. "

Prononcé gentiment, avec diplomatie, afin de réduire la tension environnante. Monica maugréait en manquant lever les yeux en ciel, râlant sur toutes les paroles qu'elle avait envie de dire mais qu'elle n'avait pas le droit de révéler sous peine de juste envenimer la situation. Les morts étaient pas très rapides, mais elle non plus. Et puis, "pointer ça à la va-vite" ? Elle savait manipuler son arme, elle n'était pas une demeurée qui avait trouvé un joli n'arc dans un recoin de Décathlon. Grmlbllblblblblb.

Pour éviter de laisser sa mauvaise humeur temporaire éclater, elle regarda autour en quête d'un truc pour son ami.

[DE]

Elle finit de trouver une chemise simple pour son ami, qui était à moitié tombée d'un cintre. Elle la ramassa, et la lui lança avec quelques mots prononcés d'un ton qui aurait gagné à être beaucoup plus aimable.

" Tiens, pour toi, ça devrait t'aller. "

Surpris par une telle réaction, Alexandre haussa les sourcils, mais il attrapa la chemise et se tourna vers l'adulte inconnu, lui envoyant un sourire et attendant une réponse.

>> L'adolescente ne répondit rien et se détourna, non sans lui jeter un regard... Clair.
Les épaules de William s'affaissèrent. Parfait. première fois qu'il tombait sur des gens de la clinique, et ça se passait mal. La jeune fille n'avait pas prononcé un mot, mais William connaissait assez les lycéens pour comprendre le message. Son camarade en revanche, semblait mal à l'aise.

-Oui, désolé....dites, vous êtes pas au refuge vous, non ? Je vous ai jamais croisé avant.

William leva la main pour lui signifier que l'incident était oublié, accompagnant son geste d'un sourire.

-En effet. Je ne suis pas là depuis longtemps, cependant. C'est pour ça que j'essaie de trouver des vêtements, je n'ai pas encore eu le temps de me constituer une garde robe descente.

L'autre jeune fille continauit de maugréer dans son coin -le jeune homme l'avait appelée Monica- tout en examinant les portants. Elle finit par choisir une chemise et, ignorant complètement William, la tendit à son camarade.

-Tiens, pour toi, ça devrait t'aller.

Le ton était froid, et William devina qu'il en était la cause. Kids. A côté de lui se trouvait un portant remplit de cravates, qui éveillèrent son intérêt. Il s'agissait d'une simple coquetterie, mais après tout, ça ne pouvait pas faire de mal. Quand il était professeur de littérature à Londres, il portait une cravate presque tous les jours. Une habitude. Sa main se referma sur l'une d'elles, bleu marine, qu'il plia soigneusement entre ses longs doigts et glissa dans son sac. Son attention se reporta sur les deux adolescents.

-J'imagine que vous êtes arrivés par le bus ? Cat m'a parlé d'une jeune archère...

Lui n'avait pas la moindre expérience en combat. Il détestait la violence. Il faudrait pourtant qu'il se dégotte une arme, au cas où. Jusqu'ici, ses réflexes l'avaient sauvé, mais il lui fallait un moyen de se défendre. Mais une arme à feu, cependant. Il était un piètre viseur et détestait le son des coups de feu.