Jill ~

Jill.

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Nom (Facultatif): Kavely.
Prénom : Jill.
Sexe : Femme.
Âge : 27 ans.
Origines : Américaines bien qu'ayant un père français.
Emploi : Livreuse de journaux.
Taille : 1m58
Corpulence (Facultatif) : Maigre.




Signe(s) Particulier(s) :
-Jambe gauche remplacée par une prothèse de métal à partir du genoux.
-Ongles toujours rongés.
-Cicatrices partout sur le corps.

Histoire (Minimum 5 lignes) :

Jusqu'à ses dix ans Jill n'avait rien vécu de réellement marquant.
Fille unique de parents aimants tout allait bien dans le meilleur des mondes. Certes ils ne vivaient pas dans le luxe mais se plaisaient bien dans le petit trois pièces qu'ils occupaient depuis la naissance de Jill. C'est ainsi que l'enfance de Jill se passa, tranquille.


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Le tonnerre grondait, les éclairs zébraient le ciel et la pluie ne cessait de noyer le pare-brise. Mais ils n'avaient pas le choix, car auparavant la mère de Jill s'était faite une entaille profonde à la main. Une blessure qui ne cessait de saigner. Alors ils étaient tous montés en trombe dans la voiture et étaient partis vers l'hôpital sous la pluie battante. La route était trempée et l'on y voyait pas grand chose. Tout cela cumulé à la vitesse. Jill eut juste le temps de voir son père tenter de freiner alors qu'ils allaient percuter un camion. Il n'avait d'ailleurs pas pu l'éviter.


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"Ah, je crois que la petite se réveille !"
La petite en question venait d'ouvrir les yeux. Elle ne se sentait pas très bien. Non seulement sa jambe gauche lui faisait un mal de chien mais en plus elle se sentait nauséeuse comme si elle avait ingurgité un produit périmé depuis l'an dernier.
Ses doigts tremblants agrippèrent les draps immaculés tandis que son regard clair se posait sur la jeune femme qui venait de parler.
"Comment te sens tu ?"
Pas de réponse.
Elle même ne le savait pas. C'était étrange, son corps entier la faisait souffrir et pourtant elle ne se sentait pas particulièrement mal. Jill tenta de s'asseoir dans son lit, ce geste n'eut comme effet de renforcer la douleur de sa jambe. La gamine souleva lentement les draps afin de connaître la raison de cette douleur. Quelle ne fut pas sa surprise et surtout son horreur lorsqu'elle vit le bandage qui lui entourait le genou, qui lui même était le bout de sa jambe. Jill resta un instant sans bouger, beuguant devant le moignon ne sachant pas si elle devait hurler ou pleurer. Entre temps l'infirmière présente s'était rapprochée d'elle.
"Ça va aller, bientôt tu auras une jambe toute neuve."
Ces paroles pleines de douceur redonnèrent espoir à l'enfant. Alors c'était bien comme ça, ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Bientôt sa jambe serait réparée et elle pourrait de nouveau courir. Comme elle se trompait.

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Ses yeux verts pomme fixaient le plafond grisâtre de l'orphelinat.
Ses journées se résumaient à ça désormais, les cours, quelques jeux avec les autres orphelins et des heures allongée sur son lit les yeux rivés vers la haut. Les autres enfants parlaient parfois de leurs parents, racontaient à quel point ils étaient gentils pour ceux ayant eu la chance de les connaître. Les autres bambins, ceux qui n'avait pas été reconnus pas leurs parents et dont les mères avaient accouchés sous X les écoutaient captivés.
Jill elle prenait rarement part à ces discussions animées, et de toutes manières elle n'avait rien à dire. Ne se souvenant de rien d'autre que de son réveil dans ce grand hôpital et de cette infirmière et ses promesses en l'air.
La cloche retentit, l'heure du dîner. L'adolescente se redressa, posa doucement sa jambe métallique sur le linoléum usé avant de la cacher le mieux possible en remontant les chaussettes de laine que portaient les filles de l'orphelinat. Le regard interrogatif que dardaient les gens sur la prothèse avait le don de la mettre mal à l'aise.
Plus que deux ans à tenir et elle serait libre. Ça faisait déjà six ans qu'elle était enfermée ici et elle s'ennuyait à mourir. Certes Jill avait réussi à se faire quelques amis, seulement des garçons étrangement, mais depuis son arrivée elle rêvait de sortit de cet endroit comparable à la prison. Et elle n'était pas la seule. Plusieurs fois ça avait été le sujet de conversation de son petit groupe d'amis. Si la plupart des garçons étaient trop couards pour tenter une quelconque évasion ce n'était pas le cas de Jill et de son meilleur ami Adrien.

Il faisait nuit, elle tâta les meubles qui l'entouraient afin de ne pas se heurter contre l'un d'eux et éveiller toute la tripoté de gamines endormies. Son cœur battait la chamade. Il suffisait d'un erreur inattention pour que les surveillants débarquent. Sa jambe de métal était bien loin d'être avantageuse lorsqu'il s'agissait de traverser silencieusement le dortoir. Elle fini néanmoins par poser la main sur la poignée rouillée de la porte. Un léger couinement s'en échappa lorsqu'elle la poussa. Jill tressaillit un instant, anxieuse en voyant les demoiselles endormies gigoter dans leur sommeil.
Dans le couloir une silhouette masculine se tenait debout, adossée contre le mur. Il était déjà là.
Les deux adolescents traversèrent le long couloir. Le plus dur était à venir, il leur faudrait encore franchir les hautes grilles de l'orphelinat. Si Adrien était plutôt bon grimpeur ce n'était pas le cas de Jill. Combien de fois s'était elle blessée en tentant d'escalader un simple tas de pierres...
La jeune fille fronça les sourcils, qu'est ce qu'il foutait ? Son ami avait finalement sorti un petit morceau de métal tordu de sa poche et s'affairait sur la serrure. Décidément il avait tout prévu, tout son contraire. La grille fini par s'ouvrir non sans émettre un grincement douteux -décidément tout est vieux ici-. Mais ils étaient libres. Sans attendre davantage il coururent vers cette nouvelle vie qui s'offrait à eux.

10 ans plus tard...
Les deux adolescents d'antan étaient devenus des adultes. Enfin du moins pour Adrien. Les commerçants continuaient de prendre Jill pour une jeune à cause de sa petite taille, et ses allures de gamine débraillée. Elle n'avait jamais été coquette, ses cheveux bruns n'étaient jamais coiffés, ses vêtement étaient rafistolés à la ficelle de cuisine et il en était de même pour la vieille paire de converses offertes par son compagnon pour ses 20 ans. C'était un cadeau, et les cadeaux ça se garde. C'était donc dans cette idée que Jill gardait ces trucs informes ouverts de partout et qui prenaient l'eau.
Leur vie n'était pas des plus faciles et pourtant ils parvenaient à s'en sortir. Jill faisait des petits boulots par ci par là pendant qu'Adrien allait tout les matins bosser à la chaîne dans une entreprise de dentiers. Leurs emplois respectifs étaient bien loin d'être de tout repos mais ils étaient heureux. Ce qu'ils ne savaient pas c'est que ce bonheur allait être de bien courte durée.

Ce soir là Adrien ne rentrait pas. Jill n'avait pas l'habitude de s'inquiéter normalement puisque son patron avait pris l'habitude de lui faire faire des heures supplémentaires rémunérées. Mais là il était presque 23 heures quand même. La jeune femme de releva d'un coup lorsqu'elle entendit un bruit dans l'escalier. C'était lui, elle en était certaine. Jill fonça ouvrir la porte, suivant du regard son compagnon gravir les marches de l'immeuble.
Elle fronça les sourcils, Adrien n'était pas dans son état normal. Lui qui d'habitude se hâtait de monter était étrangement lent, comme épuisé. Plus étrange encore il ne la regardait même pas. Ce n'est que lorsqu'il arriva à sa hauteur que Jill ne pu réprimer un hurlement de terreur. Les yeux de son conjoint étaient totalement blanc, sa chair était entaillée de toute part et surtout ses lèvres étaient recouvertes de sang. Du sang qui ne devait pas être le sien. Et pourquoi s'approchait il d'elle comme ça ?
Elle tressaillit, la main d'Adrien venait de se refermer autour de son poignet comme un étau. Froide, sale. Ce n'était pas lui. Cette chose essayait à présent de lui dévorer le bras. Par réflexe Jill s'empara de la chaise en bois juste à côté d'elle et la lui balança au visage. La chose la lâcha, poussa un râle tout sauf humain puis marcha de nouveau vers elle. La jeune femme contourna la table le plus vite que le lui permettait sa jambe de fer. Par chance le zombie était lent et elle n'eut pas trop de mal à s'enfuir par la porte d'entrée restée ouverte. Longtemps elle courut, son genoux lui faisait d'ailleurs comprendre que cet exercice ne lui plaisait pas, que les médecins lui avaient recommandés d'éviter de marcher trop vite. Au loin un imposant bâtiment apparaissait. Un centre commercial. Elle y avait déjà été une ou deux fois. Sun City. Jill jeta un coup d’œil en arrière. Adrien n'était plus le seul à la suivre, ils étaient des dizaines. Le cœur battant elle poussa la lourde porte du centre commercial, se pensant à l'abri.
Le cauchemar ne faisait que commencer.

Caractère :
Pour décrire Jill caractériellement on pourrait dire que sa première rencontre avec un zombie l'a rendue complètement paranoïaque. Ainsi le moindre bruit suspect réussira à la faire se retourner vivement. Enfin ça c'est surtout l'instinct de survie. Ralentie par sa prothèse Jill évitera à tout prix de se mettre dans des situations à risque. Courir poursuivie par des zombies affamés est bien loin d'être une partie de plaisir lorsqu'on sait que le morceau de métal vous permettant de tenir debout peut lâcher à tout moment. Avec les autres réfugiés Jill est plutôt téméraire et pas timide pour deux sous. Exposant clairement son désaccord lorsqu'elle n'est... pas d'accord -mon dieu quelle répétition- évitez d'essayer de l'embobiner avec vos belles paroles. Jill n'est pas idiote et sait différencier un beau parleur d'une personne franche. D'ailleurs elle déteste par dessus tout les hypocrites, elle même ne l'est pas. C'est peut être pour cette raison qu'elle manque souvent de tact. Sinon Jill n'est pas vraiment en recherche de compagnie et préfère rester seule.

Inventaire:
- Un T-shirt à manches longues blanc rayé rouge.
- Un Jean rafistolé.
- Une veste en cuir.
- Des chaussettes blanches basses.
- Des... trucs étant autrefois des converses rouges.
- Une bague de fiançailles en argent.
- Des sous-vêtements.
- Une prothèse en métal.
- Un paquet de cigarettes entamé (reste 13 cigarettes)
- Un briquet jetable jaune fluo.
- Un portefeuille en plastique vert pomme.
- Ses papiers d'identité à l'intérieur du porte-feuille.
- Une petite clé anglaise qu'elle garde dans ses poches en cas de blocage de la prothèse.

Argent possédé à l'arrivée: 15$

Lei

Votre PUF : Lei.

Codes : Ok par Faso'
Qui vous a fait découvrir le forum ? Pub de Shade du Pw.

Une dernière chose à dire ? : Nan :v

• Bienvenue Lei \o/

Bienvenue !!
Superbe image, tiens ^^

Bienvenue ! : D