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 Lily Rose - RUN!

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Lily-Rose
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Lily-Rose


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Feuille de personnage
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Lily Rose - RUN! Empty
MessageSujet: Lily Rose - RUN!   Lily Rose - RUN! Icon_minitimeSam 11 Mai - 18:30

Leak, Blood, and Zombies…




    Prénom : Lily-Rose (actuellement... Pour le nom, vous pouvez vous brosser, imaginez qu'la CIA débarque)
    Surnom : Lily, ou encore Liv’
    Sexe :
    Âge : 21 ans
    Origines : Anglaises
    Emploi : Vagabonde et fugueuse professionnelle
    Taille : 1m75
    Corpulence: Très fine, endurante (habitude de la fuite perpétuelle), musclée (capable de porter des lourdes charges plus longtemps et de courir avec)

    Elle...:
    Spoiler:

    Signe(s) Particulier(s) :
    - Cicatrices zébrant son corps témoignant de son lourd passé dont une à la joue
    - Fume des cigarettes blanches (le filtre est blanc aussi), se ballade toujours avec du feu.
    - Manteau rouge de style victorien
    - Il paraîtrait qu’elle a un tattoo au creux des reins, souvenir d’une soirée embrumée, paraîtrait même qu’il est joli, mais elle ne l’a jamais vu
    - Deux fossettes juste au-dessus de la raie (vous savez de laquelle je veux parler, ce qui fait que ça forme un Y)
    - Piercing (anneau) au nez
    -Porte un pendentif ancien, vestige de sa mère, qui à l’intérieur, contient une mèche de ses cheveux.

    Histoire (Minimum 5 lignes) :



Lily-Rose crut d’abord naître dans une bonne famille, en pleine campagne anglaise, mère aimante, père plutôt absent au demeurant paisible, un frère attentionné.
Ses illusions s’envolèrent à la première brise. Sa mère, Angie, médecin militaire, passa de plus en plus de temps en mission, son père, Piers, se révéla être le plus ignoble des géniteurs. Il buvait trop et se mettait en colère. Sa colère se transformait en violence et Lily et son frère en faisaient les frais. Elle se fiMt battre pendant des années. Plusieurs de ses blessures inquiétaient ses instituteurs, mais à ça, la brunette répondait qu’elle était tombée dans les escaliers, d’un arbre,… Ce qui s’avérait parfois vrai, qu’elle s’écrase sur les marches durant une crise piersienne. 

Elle encaissait et sa mère n’en savait rien, elle n’était plus souvent là, les rôles s’étaient inversés, son père, ayant perdu son travail, avait sombré dans l’alcoolisme, vautré les trois quarts du temps dans le fauteuil à hurler sur ses enfants, ou à les battre, pour n’importe quelle raison. Elle avait peur de son père, peur qu’il ne vienne la nuit dans sa chambre, pour continuer à lui faire du mal. Elle s’habitua à dormir de moins en moins, pleurant souvent une bonne partie de la nuit, désinfectant seule ses plaies, quand son frère n’était pas là pour l’aider. Ce fut vers la puberté de le brune que sa vie prit un tournant décisif sur ce qu’elle serait dans les années à venir.

 
Si elle avait comprit les incessantes frappes de son père, en le reliant aux choses qu’elle faisait mal, elle ne comprit jamais pourquoi il commença à abuser d’elle. Ce qui pouvait paraître innocent pour un enfant ne l’était plus depuis longtemps pour un homme.

Son frère cherchait le moindre prétexte pour passer la nuit ailleurs. Un travail de groupe pour les cours, un anniversaire, une soirée pyjama,… Son père ne pouvant tout lui refuser le laissait partir de temps en temps, se déchaînant sur la fillette. Elle ne savait pas sortir ce genre d’excuses… Elle n’avait pas d’amis à l’école, elle faisait peur aux filles avec ses cicatrices, elle vécut donc rejetée de la communauté scolaire, en véritable outsider

Son frère lui, se conçut une réputation de mauvais garçon, se battant à tout-va pour telle ou telle raison, alors qu’au fond, il avait tout aussi peur qu’elle. Il accumulait les filles, et les amis. C’était sa façon à lui de supporter les choses. Un garçon qui se bat a toujours plus de considération aux yeux d’élèves impressionnables qu’une fille. Malmenée par les abrutis de son école, la pauvre Lily trouva réconfort dans une des seules choses qui ne lui fit jamais de mal. Elle se découvrit lectrice compulsive, préférant s’enfuir dans les mondes imaginaires qu’elle trouvait dans la littérature que de faire face à son passé, son présent, et son futur qui n’avait rien d’un avenir.

Les années passèrent. Les jours filaient comme les lents grains dans un sablier. La première fois qu’elle voyagea hors de l’Europe, ce fut avec son père et son frère, c’était une idée de sa mère pour occuper les enfants, elle avait proposé New-York bien qu’elle ne s’était pas jointe au voyage. Elle était si rarement là… Pour son anniversaire, elle avait tout de même reçut de l’argent de sa génitrice, qu’elle souhaitait dépenser en shopping insouciant dans les belles boutiques de la Grosse Pomme. C’était le soir, elle devait se dépêcher de rentrer. Elle passait donc par Central Park, l’hôtel se situant tout près, l’espace vert représentait un raccourci.

 
Bien vite, elle se rendit compte qu’un caillou était coincé dans sa chaussure. Quelques instants plus tard, elle s’installait sur un banc anodin. Le parc était plutôt vide, elle ne devrait pas traîner très longtemps. Elle enleva sa chaussure et c’est là qu’elle l’entendit. Un râle de douleur qu’on tente d’étouffer. Elle se retourna et le vit. Elle le regarda un instant avant de faire le tour du banc et de s’asseoir près de lui. Elle salirait sa jolie robe, mais elle s’en fichait, ça ne faisait pas partie des urgences. Il ne devait pas avoir la vingtaine mais un élément l’avait alertée. Le sang. Cette odeur particulière qui mêlée à la peur donnait ce qu’elle endurait parfois.
 
Casse-toi, sale gosse.  
 
Le ton avait claqué, sec, froid, distant. Il n’admettait ni l’aide ni l’urgence de la situation.
 
... Tu peux parler.
 
Et elle y avait répondu.
 
Quoi, tu veux ma photo ?
Comment ça t'est arrivé ?
Ça te regarde ?
Vu ton état... 

 
En effet, l’état du jeune homme n’était pas dans les meilleures dispositions pour continuer sa route. Elle le savait, quelque chose de grave s’était passé. Elle avait alors posé la question et avait essuyé une réplique. Pour toute réponse, elle s’était ramassé un grommellement. S’il ne voulait pas lui dire, très bien, elle le découvrirait par elle même. Elle s’approcha alors et attrapa le bras ensanglanté. Cela eut une réaction immédiate.
 
Ne tou... AH MAIS PUTAIN ÇA FAIT MAL, FAIS GAFFE ! 
 
Son regard se posa sur le torse tout aussi inondé de sang. Elle se sentit mal pour lui. Lui qui devait tant souffrir. Comment était-ce arrivé ? Les même questions tournaient dans sa tête. Sans réponse.
 
Bouge pas crétin, tu vas te faire encore plus mal. 
Ouais, c'est ça... 
T'es dans un sale état, t'as rencontré un chien enragé ou quoi ?
...
 
Le silence qui avait suivi voulait tout dire. Peu importait ce qu’il lui était arrivé, il fallait le sortir de cette impasse, qu’il le souhaite ou non.
 
Tu vas pas aller très loin si tu continues comme ça. 
Pas envie d'aller loin. Et si tu me foutais la paix ?
Et si tu la fermais ?
 
Regard assassin et froideur dans ses yeux.
 
Je suppose que tu pourras pas t'enfuir très loin dans cet état mais reste là. 
Pas besoin d'aide, casse-toi petite. J'AI PAS BE...
 
Elle était déjà partie. Laissant son sac là, elle était sortie du parc pour rejoindre la pharmacie qu’elle avait croisée en passant. Elle poussa la porte et regarda les étalages. Elle n’avait pas grand chose en poche, aussi, elle se contenta d’une bouteille d’alcool à désinfecter et de bandages, ce qui était efficace sans être trop cher. Elle refusa le petit sac que la pharmacienne lui tendit et prit tout en main avant de rejoindre le jeune sans-abris. Ce dernier ne lui adressa pas un regard, elle ne s’en formalisa pas, elle avait l’habitude…
 
T'es blessé où d'autre ? 
 
Nouveau grommellement. Il ne s’était pas décidé à être coopératif entre temps.
 
C'est quoi ton nom ? 
... Jim.
Bon, écoute Jim, si tu restes là à te vider de ton sang comme ça, tu vas crever dans les heures qui suivent, alors sois un peu coopératif.
 
Elle s’était montrée claire et réaliste. Survivre dans de pareilles conditions aurait été impossible. Il la regarda enfin. Dans ses yeux gris, elle pouvait lire une sorte de dilemme intérieur entre le refus de l’aide, et le besoin. Il se résigna. Elle observa son bras lacéré. Ce n’était pas beau à voir. La chair à vif était rougeoyante. Et il souffrirait. Après un genre de dialogue qui ne menait à rien, elle détermina rapidement sa « zone d’action » et versa une première salve de désinfectant. Elle lut parfaitement la douleur sur son visage et en grimaça pour lui.
 
Laisse toi faire chochotte. 
Hey, c'est pas sur tes blessures que tu fous de l'alcool, madame je-m'intéresse-à-la-vie-des-inconnus ! 
 
Il voulut l’empêcher de mener ses investigations plus loin mais s’était rendu à l’évidence, il devait se laisser faire. C’était une question de vie ou de mort probablement cette fois-ci. Elle s’approcha ensuite du côté de Jim, ce qui lui valut une vaine protestation jusqu’à ce qu’elle verse une seconde dose brûlante. Il lâcha une bordée de jurons, mais il était à présent sommairement désinfecté. Elle prit les bandages et commença à recouvra fermement les lacérations.
 
... Pourquoi tu m'aides ? 
 
Elle mit un moment avant de répondre, et pesant chacun de ses mots, elle lâcha :
 
... Chacun... mérite d'être... aidé. 
... merci. 
Y'a pas de quoi. 
 
Et elle ne pensait. Elle avait agi sans réfléchir, pensant à l’urgence et non à la situation. Sauvant quelqu’un à défaut qu’on la sauve. Elle frotta ses mains pleines de sang à sa robe, il lui fit remarquer ce dont elle aurait l’air en rentrant, et elle élabora alors un alibi qui ne prit de son sens que quand elle s’entailla les paumes avec une pierre coupante. Une cicatrice de plus ou une de moins, elle n’était plus à ça près. Elle lui expliqua brièvement et il la mit en garde sur les soirées new-yorkaises moins bien fréquentées dans ce coin-là…
 
Erm, avant que tu dégages... c'quoi ton nom ?
 
Il avait finalement demandé. Preuve que derrière ses airs froids, détachés et indépendants, il ne s’en fichait pas complètement.
 
Lily... Lily-Rose... 
 
Elle soupira doucement et commença à se relever en rangeant une mèche brune derrière son oreille. La longue cicatrice de sa joue se déclara à la lumière. Elle savait ce qui l’attendrait à l’hôtel, ce n’était jamais bien différent qu’à la maison…
 
... je te raccompagnerais, si j'pouvais.
 
Elle sourit. Elle était triste dans un second temps, elle aurait tant aimé faire plus. L’aider, lui parler. Faire ce que personne ne faisait avec elle et dont elle avait terriblement besoin. Un peu d’attention, un peu d’amour. Rien de moins qu’une forteresse de solitude s’était érigée au cours des années. Elle déposa un baiser sur le front de l’inconnu, et laissant le matériel médical restant, elle repartit sur ces mots :
 
Prend soin de toi gamin.
 
Mais elle ne pouvait rien faire de plus. Elle avait fait le maximum, ce qu’on ne ferait probablement jamais pour elle. Elle s’était ouverte à un inconnu dans un parc. Elle n’avait pas voulu voir son enveloppe, mais simplement son inconnu, elle savait quelque part que sous ce masque d’indifférence se trouvait quelqu’un d’autre. Elle avait vu l’urgence, et avait agi. Sans penser aux conséquences, elle avait fait ce qu’elle aurait voulu qu’on fasse pour elle : lui tendre la main.
 
Un jour, sa mère ne revint pas. Ce fut un sergent qui apporta la nouvelle, ainsi que ses derniers effectifs, un pendentif ancien creux, et vide, ainsi que quelques vieilles photos jaunies et ses vêtements civils. Il était reparti rapidement, trop bouleversé par la nouvelle, Lily ne sut jamais que c’était l’amant de sa mère. Cette dernière, ne supportant plus l’agressivité de son mari, était allée chercher de l’affection ailleurs.

Lily venait d’avoir 16 ans. Elle se renferma alors d’autant plus sur elle-même, se coupant du monde totalement, ses notes chutèrent brusquement, elle n’écoutait plus, séchait les cours. Elle n’y arrivait plus. Même les livres ne l’aidaient plus, et les séries ne la rendaient pas plus heureuse. Elle n’arrivait plus à se regarder dans la glace depuis un moment déjà, elle n’était même plus l’ombre d’elle-même. Elle eut d’importants troubles alimentaires, se demanda si elle ne devenait pas folle. Des idées suicidaires hantaient parfois ses pensées. Ses nuits peuplées d’insomnies, elle n’arrivait plus à vivre les démons qui l’habitaient.

 
Vivant de moins en moins bien les colères de son père, l’idée même de société préconçue lui était insupportable. Tout était déjà tracé à l’avance pour elle. Une carrière, un mariage, une famille. Le fait qu’elle ne puisse être maîtresse de son avenir la révoltait. Cette sorte de hiérarchie instaurée dans toute chose l’insupportait. Cette société jugeant du premier regard, vous rejetant si vous n’entriez pas dans ses standards.

Un soir, quelques mois après l’annonce du décès de sa mère, c’en fut trop. Rageusement, elle avait bourré quelques affaires dans un sac, avait pris le pendentif de sa mère, où elle avait précieusement rangé une mèche blonde que sa mère lui avait un jour donné pour lui signifier qu’elle serait toujours là, et avait claqué la porte de la maison. Sans se retourner, sans dire au revoir, sans un regard en arrière. Elle avait uniquement caché une lettre sous une latte du plancher de la chambre de son frère pour lui expliquer. Mais elle douta qu’un jour il l’eut trouvé.

Elle marcha des jours et des jours, dormant dans un abribus, un porche de maison inoccupé ou quand elle avait de la chance, une grange. Elle marcha les 135 kilomètres qui la séparait du port, et embarqua clandestinement pour la Floride. Elle y rencontra Jake, un autre clandestin qui la prit sous son aile, et lui offrit son premier sac en toile de militaire, en guise de cadeau de départ pour le « Nouveau Continent ». La frégate se rendit compte de la présence des deux intrus durant le premier quart de la traversée. Mais ils avaient des échéances et durent se résoudre à continuer leur route, Lily et Jake sur le pont. Elle fêta ses 17 ans à bord avec Jake avec qui elle avait filé une douce amitié. Quand ils appelèrent les flics à bon port, Lily avait déjà filé, discrète et rapide. 

Elle avait alors continué à marcher, sans but précis. Elle rencontra une sorte de musicien qui l’invita dans son squat temporaire. Elle passa de nombreux mois, çà et là avec lui, vivant sur un canapé à moitié défoncé. Ce fut Louis qui lui offrit ses premières clopes, ses premières cuites, ses premières fois et lui apprit à jouer, tant au poker qu’à la guitare. Elle s’affirmait. Il lui apprit à tirer, domaine en lequel la brune se révéla rapide apprentie. 

Eux deux eurent une parfaite petite idylle, il était son guide dans le monde qui s’ouvrait à elle. Jusqu’à dire qu’ils s’aiment, peut-être pas, mais ils vivaient une passion débridée. Ils vivaient de peu, traficotaient les serrures des maisons abandonnées, des vieux hangars, préféraient squatter les toits, posant leur canapé à eux, dormant à la belle étoile. Ils étaient heureux, à leur façon. Parfois, quand le « commerce » de Louis rapportait de l’argent, ils se faisaient une petite folie, se payaient un restaurant, parfois une chambre d’hôtel pour une nuit. Profitant du confort éphémère d’un vrai lit, d’un bain moussant, et d’une bouteille de champagne accompagnée de fraises sucrées. Ils étaient heureux. Simplement.

Elle savait parfaitement ce que trafiquait son compagnon, et s’en fichait, elle en tirait des bénéfices après tout. Elle avait de quoi manger et boire, un endroit où dormir,… Ils buvaient parfois à outrance, fumaient tranquillement sur le toit des hangars squattés au fil du temps. Elle se fit piercé le nez, comme le geste d’un adieu final à son ancienne vie qu'on qualifierait de puritaine, bien comme il faut, enfin... De l'extérieur. Elle n’était plus la gentille Lily-Rose, attentionnée, et obéissante. On pourrait la nommer de renégate, comme d’anarchiste. Durant l’une de leurs soirées aux souvenirs emprunts de la brume de l’oubli, il paraîtrait qu’elle se fit tatouer un signe étrange et mystérieux au creux des reins. Mais au réveil, plus un souvenir, l’alcool l’anesthésiant encore, elle ne sut jamais vraiment ce qu’il s’était réellement passé.

Ses mois vécus avec Louis, toujours en mouvement, changeant de villes en villes vers l’ouest, furent intenses. Elle ne prit cependant jamais part au marché illicite et quand le squat fut encerclé par la police, elle fut arrêtée. Casier judiciaire. Elle jura n’avoir rien à faire dans le trafic de drogues du brun, et s’en sorti pour vagabondage. Elle se souvint dès lors de ce jour, et de ce policier, un certain Logan Cooper, grand, un peu fin, un sympathique, ce fut le premier à la croire, mais en apprenant son âge, il voulut la placer en centre de détention pour jeunes délinquants. Elle n’y resta pas quelques heures avant de fuir à toute allure, tant qu’il en était encore temps, et repartit en cavale.

Elle reprit l'immuable chemin d’asphalte. Lorsque les policiers la retrouvèrent, elle était en train de se rafraîchir à la fontaine d’une ville à quelques kilomètres du centre. Logan Cooper lui mit la main dessus. Ce jour-là, il y avait un petit garçon avec lui, son fils probablement. Tandis qu’il lui passait les menottes pour ne pas qu’elle s’enfuie, elle avait soupiré. De retour, une énième fois, au poste, elle dévoila cependant un léger pan de son passé au policier. Elle lui révéla les raisons de sa fuite, de ses actes, liés à son enfance dure, à son innocence trop vite envolée. Elle fut libérée après une nuit en cellule.

Elle faussa encore une fois ses papiers, s’assurant qu’on ne la retrouverait pas encore. Elle travailla un temps dans un bar, demanda une avance, et se barra avec l’argent. La fuite, toujours la fuite. Elle se paya les trajets en bus et atteint la Californie.
Quand la vague déferla, elle était en train de se faire arrêter pour vagabondage (pour changer), et abus de confiance, sa réputation et ses actes l’avaient précédée.

Elle se souvint des cris, de la terreur régnante, de l’odeur insoutenable. Ses yeux s’écarquillèrent de terreur lorsqu’elle vit un de ces monstres en décomposition mordre le flic qui voulait lui mettre les menottes. Le sang avait giclé de partout, il hurlait à la mort. Elle n’avait cependant émit aucun son. Son instinct de survie, instauré en standard par Louis lui sauvait la mise. Elle avait donné un coup dans le corps répugnant, avait récupéré le pistolet du flic ainsi que le chargeur qui l’accompagnait. Sa besace battant à sa cuisse, son sac boudin militaire contre son dos, lui lacérant presque l’épaule, elle avait longtemps couru, arme en main, ne s’en servant qu’en dernier recours, assénant un coup dans la boîte crânienne des poursuivants morts.

Complètement paniquée, son sang-froid mit à rude épreuve, elle parvint cependant à évoluer silencieusement, rapidement, comme toujours. Elle pénétra dans une maison par la baie arrière qui était entrouverte. En glissant son fin bras, elle avait réussi à l’ouvrir et avait pénétré dans le foyer vide, puis refermé aussi sec. Elle pensait être seule, jusqu’à voir les traces rouges au mur. Du sang frais. Elle avait alors calé son flingue volé dans son pantalon et avait agrippé un couteau de cuisine. Son cœur manqua un battement quand elle perçut un râle derrière elle, et la pestilence allant de pair. La peur au ventre, elle s’était retournée et avait enfoncé le couteau dans la tête échevelée en putréfaction. Elle vomit. Elle venait de tuer son premier zombie.

Son instinct de survie, encore une fois, la fit faire le tour de la maison, bourrant son sac de ce qui pouvait lui être utile. Elle récupéra une lampe torche et deux jeux de piles, des boîtes de conserve restantes, un plaid en polaire dans un placard pour remplacer le sien mité, un canif multifonctions, deux paquets de cigarettes au filtre blanc qu’elle affectionnait tant et un Zippo. Des cadres jonchaient le sol, brisés, une famille asiatique vivait là. Lily en eut un pincement au cœur. Cette vie-là semblait finie. Elle se força à continuer et monta à l’étage. Plus traditionnel, celui-ci se révéla plutôt fructueux en trouvailles. Bien que la plupart des objets semblaient avoir été pris à la hâte, témoignant d’un départ précipité, elle trouva un très fin matelas qu’elle put rouler et attacher avec des cordes abîmées à sa besace. Elle prit encore quelques vêtements qui semblaient un peu trop grands, mais au vu de son gabarit, et de la situation, elle n’allait pas faire la difficile.

Une dernière porte, fermée à clé, attira l’attention de la survivante. Elle parvint à l’ouvrir avec un tournevis qu’elle avait trouvé avec la lampe. Il lui fallut du temps, mais elle retrouva plus vite qu’elle ne le crut dans ses gestes ankylosés, les habitudes apprises au cours de sa fugue. Cela faisait plus de 4 ans qu’elle était partie, renonçant à vivre sous le joug colérique de son père, reniant la société qui l’avait vue naître.
Elle avait juste 21 ans, mais avait perdu la notion du temps. La salle se révéla à elle. 

Dans une vitrine, un katana était exposé. Elle brisa la glace avec la crosse du pistolet et prit soigneusement l’arme, la débarrassant des bris de verre. Son cœur eut un raté, une plainte inhumaine s’était élevée près d'elle. Sans l’ombre d’une hésitation, elle tira la lame qui tinta et se retourna. Dans son geste de retournement, elle décapita la goule. Elle l’avait fait comme si elle l’avait fait toute sa vie, luttant pour se garder vivante.

Elle aurait pu se tirer une balle, s’éviter des souffrances, mais elle avait fui pendant des années, c’était devenu son quotidien. C’est à peine si elle connaissait autre chose de naturel. Elle débarrassa la lame de son sang, l’attacha à sa ceinture et reprit la route. Durant des jours, elle marcha sans relâche, tuant les zombies de moins en moins difficilement, même si elle ne pouvait encore s’épargner les nausées, elle s’affina au maniement du katana. Elle perdait doucement l’espoir quand une forme se dessina à l’horizon. Elle avait marché sur les routes poussiéreuses de la Californie sans rien croiser d’autre que des pompes à essence ou elle avait récupéré deux grandes bouteilles d’eau, elle n’en avait fouillé qu’une, faisant un large détour pour s’éviter un affrontement avec une horde de rôdeurs qui zonaient autour des autres.

Autant dire que cette silhouette noire se découpant à l’horizon avait fait renaître l’étincelle en elle qui lui permettait de ne pas perdre le contrôle. Car qui dit bâtiment pourrait dire abri, tout comme piège mais l’espoir fait vivre, et peut être reste de nourriture. Elle doubla le pas, et arriva, épuisée, devant le Mall. Elle s’approcha des portes d’entrée, et pénétra dans le centre-commercial. Elle leva les yeux, observa, c’était plutôt silencieux. Hormis… Une silhouette rapide attira son attention. Un autre survivant ? Elle n’en avait pas encore croisé depuis l’apocalypse qui avait décimé les USA.

Elle avait été terrassante dans sa région. La brune avait tiré une cigarette de son paquet, l'avait allumée et avait inspiré de longues bouffées qui la calmèrent. D'un geste vif, approximativement précis, elle avait tranché la tête d'un rôdeur et y avait écrasé son mégot avant de l'achever en lui transperçant la tête. Elle plissa alors les yeux et essaya de distinguer ce qui arrivait vers elle.

Un étrange couinement s’était élevé. Elle baissa les yeux, un petit écureuil à l’air apeuré s’arrêta à sa hauteur. Pas farouche pour autant, elle se dit qu’un sauvage n’aurait probablement pas grimpé à son pantalon. Elle le laissa faire, et l’aida à monter sur son épaule. Si ce n’était pas l’écureuil qui gémissait… Alors qui ou… quoi ? Elle dégaina son katana et pressa le pas en direction du bruit. 

Un homme, couché par terre, tentait tant bien que mal de se débarrasser d’un zombie qui tentait de le bouffer. Elle s’approcha doucement, fit tournoyer sa lame avant de la faire rentrer dans la tête du rôdeur, et de la faire ressortir entre ses deux orbites, s’arrêtant juste au montant des lunettes du survivant. Son premier survivant depuis… Des jours ! Son premier survivant depuis la vague, qu’elle venait de sauver. Elle dégagea la lame et du pied, poussa le définitivement-mort sur le côté. 
L’écureuil sauta sur l’homme en sueur qui reprenait son souffle.

Celui-ci parut reprendre vigueur tout d’un coup, et sauta sur ses pieds en criant de joie et de la serrer dans ses bras. Gênée, elle se laissa faire les bras ballants, un sourire contrit au visage. Il la reluquait un peu bizarrement. Elle l’observa, il était blessé. Il devait bien y avoir un endroit où se réfugier ici, non ?
    



    Caractère (Minimum 5 lignes) :


 

    Au départ, douce et innocente, obéissante comme enfant, le fait que son père la batte lui fit perdre son innocence et grandir trop vite. Elle ne supportait plus l’autorité, la société préconçue, et le décès de sa mère la décida à fuir. Sa vision changea, elle devint parfaitement autonome, obligée de subvenir elle seule à ses besoins, malgré son jeune âge, et bien qu’elle fut prise sous deux ailes différentes, elle mûrit étonnamment. Elle apprit en un temps record, et par contrainte, à être adulte. Ce qui lui donne une force d’adaptation et d’apprentissage très rapide.

    Depuis qu’elle a rencontré Louis et jusqu’à la fin de leur relation, elle s’est énormément affirmée, notamment dans ses idées, mais dans son caractère, elle ne s’est plus laissée faire. Elle parle souvent avec de grandes phrases, respectera votre avis mais ne se laissera probablement pas influencer. Téméraire, anarchiste, révolutionnaire, renégate, fugueuse, tels sont des adjectifs dont on pourrait l’affubler sans la connaître.
    Assez tacite sur son passé, elle ne laissera échapper quelques bribes de celui-ci qu’en cas d’extrême nécessité ou de grande confiance.

    Car après que Piers l’ai battue, jusqu’au sang souvent, elle eut du mal à faire confiance en qui que ce soit. La personne qui était sensée la protéger des atrocités du monde l'y avait plongé, presque noyé, trahissant la plus pure confiance implicite du monde. Brisant le lien invisible entre un père et sa fille. Imaginez donc combien il lui est difficile de faire confiance à qui que ce soit.

    Elle préfèrera alors se débrouiller par elle-même. Indépendante, elle peut se révéler fragile sous sa cuirasse car la part d'enfant brisé en elle est toujours présente. Elle laissera cependant rarement entrevoir ses faiblesses, préférant rester forte mentalement, pour elle-même et pour les autres.

    Elle vit en nomade, en vagabonde depuis presque environ quatre ans et demi, habituée de la route, elle peut porter des charges lourdes plus longtemps, et avancer assez rapidement. Elle n’a plus rien de naturel autre que la fuite perpétuelle et avancera même si elle a mal.

 


    Inventaire (très détaillé) :
    * Sur elle *
    - Piercing (anneau argent) au nez
    - Soutien-gorge en dentelle noire (Et bien oui, c'est pas parce qu'on est fugueuse qu'on a pas de jolis dessous!)
    - Boxer tanga noir
    - Débardeur noir simple
    - Pull en fine maille gris
    - Pantalon slim noir déchiré par endroit avec trois dollars froissés et détrempés au fond d’une poche
    - Chaussettes hautes en laine grise
    - Rangers noires
    - Médaillon ancien portant en son cœur un boucle de cheveux de sa mère
    - Manteau rouge de style victorien (très abimé)
    - Katana volé dans son fourreau attaché à la taille Détruit par Guernica
    - Pistolet de policier volé souvent coincé dans son pantalon (car c’est toujours plus stylé), et un chargeur plein
    - Fin matelas roulé et attaché à la besace
    - Besace à bandoulière
    - Sac en toile imperméable kaki de l’armée

    * Dans sa besace en daim tanné, lanières en cuir *
    - Deux paquets et quart de cigarettes (45 cigarettes), et un Zippo
    - Une brosse en bois
    - Une paire de lunettes de motard classique, en cuir noir (rembourré pour le contour des yeux), métal et verre, volée
    - Lampe torche et un jeu de piles (ce qui fait 2 piles en tout, donc une recharge)
    - Un flacon d’amoxicilline volé dans une pharmacie, non ouvert
    - Un bandage usé plutôt long mais toujours utilisable
    - Un bonnet en laine un peu émaillé crème

    * Dans son sac en toile *
    - Un pantalon un peu trop large en jeans bleu, troué, ayant appartenu à Louis, et un de ses caleçons (car oui, une fille en caleçon de mec, c’est sexy)
    - Un perfecto en cuir appartenant (oui encore) à Louis
    - Trois boîtes de conserve non ouvertes et non-identifiées (sans étiquettes)
    - Une bouteille d’eau de deux litres, à moitié-pleine
    - Une couverture en polaire

    * A la bonne franquette du Mall *
    - Un Bermuda
    - Un baggy
    - Une robe de soirée bleue-noire à sequins offerte par Angela

    - Un béret
    - Un noeud pour les cheveux
    - Un collier (cascade de cristaux) offert par Angela
    - Un bracelet Pandora
    - Un casque audio orné du loup des Stark
    - Un porte-clé Harry Potter

    - Une paire de DocMartens
    - Une paire de chaussettes blanches en coton

    - Deux brosses à dent
    - Un flacon de médicaments contre l'anxiété
    - Un savon
    - Une crème minceur
    - Une crème antirides
    - Une boîte de colorations pour les cheveux

    - Une Bible
    - Un roman ("A Clockwork Orange")

    - Un boudin de porte

    - Un pot de sauce barbecue
    - Une boîte de céréales
    - Un paquet pour une personne de nouilles déshydratées
    - Une bouteille d'eau de vie (Poire Williams)

    - Un oreiller en plumes





    Argent possédé à l'arrivée (entre 0 et 30$) : 3$ froissés et détrempés au fond d’une poche


Holy Shit !


    Votre PUF : Chinkara, appelée Chin' ou Chinka'
    Codes : Ok'
    Qui vous a fait découvrir le forum ? Logan

    Une dernière chose à dire ? : Kawabunga?


Dernière édition par Lily-Rose le Mar 24 Nov - 14:59, édité 15 fois
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Sofia
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MessageSujet: Re: Lily Rose - RUN!   Lily Rose - RUN! Icon_minitimeSam 11 Mai - 18:35

    Bienvenuuue. ♥
    Elle déchire juste trop. Lily Rose - RUN! Me_gusta_smiley
    Et Darky a géré, un truc de fou. **
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Felix
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MessageSujet: Re: Lily Rose - RUN!   Lily Rose - RUN! Icon_minitimeSam 11 Mai - 18:41

Bienvenue Chink'. ♥

Elle est toute mignonne et le nom de son paternel me fait sourire (Piers, qui voudrait de l'Aristo comme père ?). : D
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MessageSujet: Re: Lily Rose - RUN!   Lily Rose - RUN! Icon_minitimeSam 11 Mai - 20:43

    Hola !!!

    Alors avant toute chose, bienvenue ! Les codes sont bons, l'histoire est cool, néanmoins, avant de te valider, je dois te demander de réduire un peu ton inventaire stp ^^
    Restons fair play, il y a largement de quoi trouver dans le mall, il faudrait que tu enlèves quelques fringues même si dans ton histoire elle en a récup pas mal - ca s'abime, une attaque de zombies et c'est vite foutu, par exemple -, pour ne conserver au max que deux hauts et deux pantalons ^^
    Ce sera déjà bien assez !
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MessageSujet: Re: Lily Rose - RUN!   Lily Rose - RUN! Icon_minitimeSam 11 Mai - 20:51

Merci! (+édité!)
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MessageSujet: Re: Lily Rose - RUN!   Lily Rose - RUN! Icon_minitimeDim 12 Mai - 19:26


Ok, tu peux jouer !
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MessageSujet: Re: Lily Rose - RUN!   Lily Rose - RUN! Icon_minitimeDim 12 Mai - 19:31

OWIIIIIIIII *s'enfuit vers les zones de RP comme une gosse en furie*
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MessageSujet: Re: Lily Rose - RUN!   Lily Rose - RUN! Icon_minitime

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