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 Deadly prices. | pv. Jacob ||

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Rapass
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MessageSujet: Deadly prices. | pv. Jacob ||   Deadly prices. | pv. Jacob || Icon_minitimeVen 4 Juil - 11:48




Bordel, qu'il était grand ce centre commercial.
Cela faisait déjà une semaine qu'il était là, et il n'avait pas exploré un tiers de tous les lieux visitables. En même temps, il n'avait pas fait grand chose du tout depuis son arrivée ; à part s'amuser à jeter des pierres sur les goules depuis une fenêtre ou une autre, ou dormir. En tout cas, aujourd'hui, il s'était levé et il avait réalisé dans quel piteux état il était. Il était boiteux, il était sale, il puait l'essence et la clope, et c'était d'ailleurs pour cela qu'il avait choisi de se remuer un peu et d'aller faire un tour dans ce magasin de fringues pour hommes, dont il avait entendu parlé par les autres boulets... enfin, les autres 'survivants', comme ils s’appelaient.
Lorsque Gunner arriva devant la vitrine du magasin, il réarrangea prudemment son pistolet sur sa ceinture ; juste au cas où. Même s'il était quasiment certain de pouvoir écraser le crâne d'une de ces saloperies de cadavres ambulants d'un seul coup de poing, il valait mieux être prudent. Et puis, si ça se trouve, il y avait aussi des vivants dangereux qui habitaient là. Et Dieu sait si les vivants seront toujours plus nocifs que n'importe quelle calamité de dame Nature. Nonchalamment, le grand gaillard tira un dernier coup sur sa cigarette et la jeta par terre, l'écrasant du talon de sa botte ; puis il se dirigea vers l'entrée du magasin et tenta d'ouvrir la porte. Coincée. Bien sûr. Ça aurait été trop simple, sinon. Gunner se frotta les yeux, irrité. Il attrapa son pistolet et fracassa la porte vitrée de quelques coups de crosses, protégeant son visage de sa main gauche ; au bout de quelques coups la vitre vola en éclats, et des centaines de petits débris de verre s'éparpillèrent à ses pieds. Bon, ça, c'était fait. Par contre, le chahut avait dû réveiller toutes les goules de l'étage, et ça, c'était moins cool. Mais Gunner s'en fichait ; il allait rentrer dans ce magasin, essayer de se trouver des fringues, et il allait décamper d'ici au plus vite par la suite. Les prochains visiteurs de ce magasin s'occuperont de réparer ses conneries.

Rapidement, Gunner enjamba l'encadrement maintenant vite et coupant de la porte, faisant bien attention à ne pas s'arracher la peau contre les bouts de verre restant ; ses épaules étaient trop larges pour qu'il passe normalement alors il se glissa sur le côté, dos contre le mur. Lorsqu'il arriva à l'intérieur, bien sûr, il faisait sombre et il constata le magasin était en bordel total. Mais il semblait rester quelques vêtements sur les penderies et les cintres. Prudemment, le grand gaillard avança, jetant des coups d’œil à droite et à gauche, espérant que le magasin ne soit pas, lui aussi, rempli de goules, et que si c'était le cas, qu'elles n'avaient pas entendues le fracas de la porte vitrée. Il arriva vers le fond du magasin, où il faisait trop sombre pour qu'il arrive à fouiller dans les piles de vêtements ; il sortit alors son paquet de clope de sa poche, et prit une cigarette. Mais lorsqu'il s'apprêtait à l'allumer, il entendit effectivement un bruit. Ou plutôt, un bruissement, comme des pas ; des pas étrangement réguliers. Ah, un visiteur. Secrètement, il espérait que ce soit un mort plutôt qu'un vivant ; cela faisait trop longtemps qu'il avait envie de se défouler sur un de ces cadavres ambulants.


- Sort de ta putain de cachette, enfoiré. Gunner sortit son pistolet et le pointa devant lui. Il envoya un coup de pied dans un meuble à côté de lui, qui produisit un nouveau fracas assourdissant ; comme ça, s'il y avait des zombies dans le coin, ils savaient où venir pour se faire défoncer le crâne.


Dernière édition par Rapass le Mar 22 Juil - 15:32, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Deadly prices. | pv. Jacob ||   Deadly prices. | pv. Jacob || Icon_minitimeSam 5 Juil - 13:10

    [ Dé ]

    J
    acob contemplait le jean qu'il venait de trouver d'un air songeur — pour changer.

    Cela faisait désormais plus de deux mois que leur groupe avait eu affaire à la la catastrophe Guernica et cela faisait désormais plus de deux mois que l'unique chemise qu'il possédait ici n'existait plus — il aurait bien utilisé les restes pour en faire des chiffons, du tissu de réserve ou même une espèce de doudou pour Ersatz histoire que ce dernier puisse avoir au Refuge quelque chose rien qu'à lui avec l'odeur de son maître dessus, mais ladite chemise était :
    A/ Totalement en lambeaux, ça on s'en serait doutée ;
    B/ Jadis détrempée de sang, surtout le sien, mais il ne doutait pas que l'hémoglobine d'autres gens ou créatures se soit aussi trouvée sur place, et du coup sa non-contamination jusqu'ici relevait du miracle, bref dans tous les cas maintenant le sang était séché, caillé, et bref, c'était pas le top du torchon ;
    C/ Très sale et usée ;
    D/ En fait, elle n'était plus rien de tout ça puisqu'après s'être remis de ses blessures écopées durant la bataille, il l'avait tout simplement brûlée.
    Il avait quelques tshirts, un pull, même des vestons. Mais il manquait de chemises.
    En fait, il manquait de tout. On n'avait jamais assez de fringues en apocalypse zombie. Elles tombaient comme des mouches, quand vous ne tombiez pas avec.
    C'était un fait tragique que nous constations lui et moi tous les matins au moment fatidique où il se retrouvait à mettre pour la xième fois dans la même semaine le même foutu tshirt, et le même foutu pantalon.
    Aujourd'hui, au réveil, Jacob s'était révélé étrangement conscient du monde qui l'entourait. Comme si son état rendu apathique par les médicaments avait décidé de faire un petit break. Il avait donc saisi une occasion qui ne se représenterait peut-être jamais et s'était dit que c'était le moment pour lui de retourner faire un petit tour chez Dude!.
    Son chien sur les talons, Jacob avait pris un rapide petit-déjeuner et avait quitté le dortoir, fermement décidé à s'offrir un peu de confort, parce que c'était après tout quelque chose que même les auto-destructeurs comme lui pouvaient revendiquer.

    Pas de chemise, ni de tshirt, mais un jean. C'était déjà une première acquisition des plus glorieuses. Bleu, un peu élimé par endroits, costaud, et pile à sa taille de toute évidence — il n'allait pas passer par l'étape cabine d'essayage mais à force de traîner dans le mall, il avait appris à choisir ses vêtements de manière rapide et efficace –, le pantalon serait des plus utiles par la suite.
    Après quelques secondes supplémentaires, il le replia à la va-vite et le cala sous son aisselle, prêt à faire de nouveau défiler les cintres qui lui faisaient face. Il fallait qu'il pense sérieusement à se dégotter un sac ; sa sacoche étant bien trop petite, il se retrouvait très vite encombré lorsqu'il trouvait des objets intéressants.
    Derrière lui, allongé, ne le quittant pas du regard, Ersatz attendait. Le Berger Blanc Suisse avait fini son petit tour de terrain et n'était visiblement pas d'humeur à explorer la boutique ; il se contentait de poser sur son maître un regard calme et suivait attentivement le moindre de ses gestes. Une espèce de Sphinx impassible mais prêt à bondir pour protéger celui dont il était le gardien.
    Cette quiétude apparente ne dura cependant pas bien longtemps : son poil se hérissa d'un coup tandis qu'il tournait la tête sur sa droite, ses oreilles se rabattant en arrière et ses babines prêtes à se retrousser. Jacob, qui lui tournait le dos, arrêta son geste lorsqu'il entendit un léger grognement s'échapper de la gorge du chien, grognement presque aussitôt suivi de quelques mots totalement étouffés qu'il ne saisit pas, prononcés un peu plus loin, mots eux-même suivis d'un bruit totalement fracassant qui le fit se redresser d'un coup. Le chien bondit sur ses pattes, aboyant avec colère, et Jacob recula dans sa direction pour venir se placer à ses côtés, tant pour avoir une chance de voir ce qui venait de causer tout ce raffut — ne pouvait-on pas faire du shopping tranquille, bordel ?! – que pour protéger l'animal d'un éventuel vivant mal léché.
    C'était l'une des hantises de Jacob, une hantise qui grandissait de jour en jour.
    Qu'il arrive quelque chose à Ersatz. Qu'un tireur du dimanche le shoote en le prenant pour un chien errant ou un loup pourquoi pas — les gens étaient tellement cons parfois, surtout quand ils étaient sur les nerfs – et qu'il ne puisse rien faire, si ce n'est voir son compagnon mourir sous ses yeux. Et se sentir de nouveau terriblement impuissant face à ces choses du destin sur lesquelles les Hommes n'avaient pas le moindre contrôle.
    Il vit alors une large silhouette se découper entre les étagères, à quelques mètres de lui. Une large silhouette qui tenait à bouts de bras quelque chose, quelque chose qui n'était pas sans ressembler à un flingue.
    Une vague d'angoisse le saisit aux tripes.
    Le tireur du dimanche. Son cauchemar personnifié.
    Instinctivement, il se baissa vers Ersatz et le saisit par la peau du cou, enfonçant ses mains dans l'épais pelage blanc comme neige de l'animal.

    — Shhhhh... souffla-t-il à l'adresse du chien, pour l'inciter à se calmer.

    L'animal comprit parfaitement le message mais était visiblement très réticent à ne plus montrer son animosité soudaine. Le grognement s'atténua largement mais ne disparut pas pour autant. Jacob le tira un peu sur le côté, l'amenant autant que possible derrière lui, se posant en rempart éventuel entre l'autre homme et lui.

    — Pas besoin de tirer, dit-il finalement à l'adresse de Stallone-Next-Gen.

    Je suis vivant et je veux juste des fringues, ajouta-t-il en son for intérieur.

    Le chien, derrière, continuait de grogner.


Dernière édition par Jacob le Sam 5 Juil - 13:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deadly prices. | pv. Jacob ||   Deadly prices. | pv. Jacob || Icon_minitimeSam 5 Juil - 13:10

Le membre 'Jacob' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'FP Dude !' :
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MessageSujet: Re: Deadly prices. | pv. Jacob ||   Deadly prices. | pv. Jacob || Icon_minitimeMar 8 Juil - 17:42




Finalement, un grognement se fit entendre, meublant le silence ; il résonnait dans le magasin comme un écho et semblait provenir du fond de la pièce. Les vivants, ça grognent pas. C'était donc bien un beau cadavre ambulant qui l'attendait de l'autre côté des étagères et présentoirs en morceaux ; tant mieux, pensa-t-il. C'était toujours mieux ça que le contraire, selon lui. Après tout, ce n'était pas des goules qui avaient tué ses frères et défoncé son pick-up. Malgré ce que beaucoup pensent, même lorsque les êtres humains se retrouvent dans un merdier comme celui-là, où l'ennemi commun devrait être une priorité pour tous, la plupart se débrouillent toujours pour s’entre-tuer et se bouffer le nez. C'était comme ça, et on ne pouvait rien y faire. Étrangement, ça ne dépaysait pas vraiment Gunner, toute cette violence ; mais bon, de là à dire qu'il se sentait bien parmi les goules... faut pas pousser non plus.
Avec prudence, Gunner, son arme pointée à bout de bras, s'avança vers le fond de la pièce ; de sa main gauche, il tira sur la culasse du pistolet, mais espérait qu'il n'aurait pas à s'en servir. Un coup de feu, ça tue un mort mais ça en ameute des dizaines d'autres ; hélas. Étrangement, les grognements sonnèrent un peu plus comme des aboiements, de plus près ; mais ils se turent trop rapidement pour que Gunner puisse en conclure quoique ce soit... mais cela suffit à le faire douter, pendant un instant. Et si c'était juste un cabot errant, en fait ? Après tout, les humains n'étaient sûrement pas les seuls êtres vivants à s'être réfugiés dans ce centre commercial.

Il continua d'avancer ; son regard scannait toute la pièce, à la recherche de n'importe quoi, un bras, du sang, un cadavre ou un chien. Il ne savait plus trop à quoi s'attendre, au final, mais ça sentait pas bon.
Là, comme de nulle part, un être humain apparut au milieu du fatras d'étagères et de vêtements, sa silhouette se découpant dans l'obscurité assez nettement pour que Gunner comprenne qu'il ne s'agissait pas d'une goule. Son doigt manqua de presser la détente, mais un réflexe l'en empêcha ; heureusement. Sa main tremblait. On pouvait presque voir une goutte de sueur perler sur sa tempe. Ce n'était pas un cadavre ; c'était juste... un gars. Grand, plutôt bien foutu, cheveux longs et barbu. 'Pas besoin de tirer', qu'il disait. Tuer des gens, il savait faire ; bien que contrairement à ce que l'on pensait, la seule personne qu'il avait vraiment butée dans toute sa vie, c'était son père, et ce n'était pas avec un pistolet. Mais là, il avait failli flinguer un mec, un vrai, pas un cadavre, pas son connard de père ; un vrai mec. Merde, il était content d'avoir des réflexes aussi nets des fois.

- Bordel de merde, c'est pas passé loin. Gunner répondit, rangeant son pistolet à son ceinturon. Bientôt, il remarqua la présence beaucoup plus nettes des grognements suspects de tout à l'heure ; inclinant légèrement la tête, il aperçut, derrière l'étranger, un clebs. Bordel. C'était vraiment un chien en plus ; pas une goule. Merde, j'ai failli faire un orphelin ! Ha ! Sur le coup - c'était peut-être nerveux, qui sait - ça le fit marrer. Un orphelin, quoi. Parce que le mec avait un chien, donc du coup, ça aurait fait un orphelin. Il avait un de ces sens de l'humour, parfois.


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MessageSujet: Re: Deadly prices. | pv. Jacob ||   Deadly prices. | pv. Jacob || Icon_minitimeMer 9 Juil - 18:03

    Goliath-bis se figea alors.

    Bordel de merde, c'est pas passé loin.

    Un soupir de soulagement gonfla la poitrine de Jacob. Soupir qui n'eut pas l'occasion de se concrétiser dans la mesure où s'il ne lui avait pas tiré dessus, l'autre homme ne baissa pas son arme, apparemment trop soulagé — quoi que, il ne savait pas trop – de ne pas l'avoir shooté pour penser à pointer le bout de son flingue ailleurs que dans leur direction. Jacob ne se détendit donc pas. Une balle perdue, ça arrivait vite ; surtout quand on avait la main qui tremblotait et qu'on commettait le malheur de se détendre en oubliant qu'on continuait de viser quelqu'un avec son pistolet.
    L'autre se pencha légèrement sur le côté. Il sentit derrière lui Ersatz qui se renfrognait un peu ; sans doute qu'il venait d'être " officiellement repéré " par la montagne qui leur faisait face.


    — Merde, j'ai failli faire un orphelin ! Ha !

    Mais rien n'est perdu, tu peux encore appuyer sur la gâchette, il suffit pour cela d'effectuer une toute petite pression sur celle-ci avec ton indexe et le tour est joué, songea Jacob tandis qu'il déglutissait avec une certaine difficulté.

    — Si vous pouviez pointer votre arme ailleurs... suggéra-t-il sur un ton se voulant aussi calme que possible, et qui par ailleurs l'était, dans la mesure où Jacob avait toujours été de nature peu expansive.

    Malgré le contre-jour et le manque de luminosité, Jacob en profita pour analyser rapidement son interlocuteur.
    Parler de montagne s'avérait assez judicieux : l'homme en face de lui, en plus d'être grand — dans le sens, très grand –, était également musclé — dans le sens, très musclé. Il n'était pas dur de voir les muscles qui saillaient sous ses vêtements, ou en tout cas sous son débardeur. De ce qu'il lui semblait, la seule personne actuellement au mall en passe de rivaliser avec lui sur ce plan-là était Lorentz, avec ses gros trapèzes et ses plaques militaires, et tout le tralala qui allait avec. Jacob ne savait pas trop s'il devait interpréter cela comme un bon présage ou non, mais ce qu'il savait, en revanche, c'est qu'il sentait qu'il tendait à opter pour la seconde option. Quand bien même il était quelqu'un de très réfléchi, Jacob était quelqu'un de très intuitif. Il avait tendance à se fier à son instinct lorsqu'il s'agissait de cerner les gens. Un instinct qui avait déjà fait ses preuves. Cela pouvait malheureusement le conduire à catégoriser les personnes dès le premier coup d'oeil sans leur laisser la moindre chance de faire leurs preuves, mais bon, au final cela n'avait pas beaucoup d'influence dans son comportement vis-à-vis d'eux, cela lui permettait juste de savoir si éventuellement il pouvait accorder sa confiance à quelqu'un ou pas.
    Et la personne en face, il n'avait pas le sentiment qu'il aurait envie de lui faire confiance par la suite. Pas forcément à cause du flingue, même si cela jouait quand même un petit peu, certes, mais plus à cause de l'aura générale. Enfin. A cause de l'instinct.
    Disons que les forts avaient souvent tendance à profiter de leur supériorité pour... faire de la merde, notamment vis-à-vis des faibles.
    Et Jacob était un faible. Un putain d'enfoiré de faible. C'était un fait qu'il s'était imposé depuis bien longtemps déjà.
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MessageSujet: Re: Deadly prices. | pv. Jacob ||   Deadly prices. | pv. Jacob || Icon_minitimeMar 22 Juil - 14:14




- Si vous pouviez pointer votre arme ailleurs... Le gars demanda alors.

Ah, oui. Son arme. Elle était toujours pointée sur le crâne du gars en question, et de son clebs. Sûr que c'était ni très prudent, ni très rassurant pour ces deux-là. Gunner baissa le bras et rangea son pistolet à sa ceinture, et réactiva la sécurité - au cas où. Après tout, il n'y avait pas trop de quoi se méfier ; même si Gunner était plutôt prudent généralement, il se doutait bien que ce pauvre gars avec son jean's sous le bras allait pas lui faire la peau dès qu'il baisserait sa garde. Lui aussi, il était venu là pour se dégoter des fringues, d'ailleurs, alors il ne voulait pas ouvrir les hostilités et risquer de tâcher son débardeur qui était déjà en assez mauvais état. Tant que personne ne faisait de geste brusque, ça se passerait bien - du moins, c'est ce qu'il fallait espérer.
D'un air nonchalant, Gunner sortit son paquet de cigarettes et en prit une, qu'il alluma et coinça immédiatement entre ses lèvres. C'était sûrement la première fois de sa vie qu'il pouvait fumer dans un magasin de fringues sans se faire sortir ; tout de suite, le shopping, ça devenait plus intéressant. Il regarda silencieusement l'étranger, soufflant un nuage de fumée du coin de la bouche. L'idée même de lui proposer une clope ne lui traversa pas l'esprit, à un seul moment. Après tout, peut-être qu'il ne fumait pas. Et s'il fumait, eh, ça serait l'occasion d'arrêter, comme ça.


- C'quoi ton nom ? Gunner demanda alors, brisant le silence qui commençait à devenir relativement lourd. En fait, il s'en fichait un peu, de savoir son nom. Il n'était même pas sûr du destinataire de sa question - l'homme, ou le clebs. Et eux aussi avaient sûrement hâte de pouvoir se tirer, c'était compréhensible. Sauf que Gunner, lui, avait décidé d'être poli aujourd'hui ; après tout, c'était deux gars - et chien - du grand groupe duquel il faisait partie désormais, alors autant essayer de pas trop se les mettre à dos dès le début. Il ne connaissait pas bien ces gens et se doutait qu'ils n'étaient pas des fous furieux du genre, ceux qui avaient attaqué son pick-up et buté ses frères, mais il valait mieux faire gaffe. Parce que pour le coup, maintenant, Gunner était vraiment tout seul.
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MessageSujet: Re: Deadly prices. | pv. Jacob ||   Deadly prices. | pv. Jacob || Icon_minitimeSam 26 Juil - 11:59

    L'autre homme rengaina finalement son arme et Jacob sentit qu'il se détendait un peu.

    Un peu, car même si l'autre ne montrait pas de signe d'hostilité apparente, Jacob sentait bien, au fond de lui, qu'il était préférable de se montrer méfiant vis-à-vis de lui. Il devait dégager quelque chose que son conscient ne percevait pas mais qui en revanche n'échappait absolument pas à son subconscient et qui le conduisait à considérer l'autre comme un danger potentiel. Et à vrai dire, la tension apparente d'Ersatz, à ces côtés, ne pouvait que l'encourager à aller dans ce sens et renforcer sa conviction qu'il valait mieux y aller avec des pincettes.
    Ce n'était pas sans vaguement lui rappeler sa rencontre avec Ethan, plusieurs mois plus tôt, dans une autre boutique.

    L'autre s'alluma une cigarette et son visage fut bientôt en partie dissimulé par des volutes de fumée blanche. Jacob, immobile, l'observait sans un mot. Il n'allait peut-être pas faire tant d’emplettes que ça aujourd'hui.

    — C'quoi ton nom ?

    Son bras commençait à s'engourdir à force d'avoir à rester plaqué contre son torse pour empêcher son jean de tomber. Il l'attrapa d'une main avant de répondre :

    — Jacob.

    Puis, ayant constaté que l'autre continuait de temps à autres de jeter des regards à son chien, il ajouta en le désignant d'un signe de main :

    — Lui, Ersatz.

    Jacob fronça imperceptiblement les sourcils, signe qu'il se concentrait afin de savoir s'il avait déjà vu l'autre avant ou non. A force de rester totalement à l'écart du groupe, il en venait par perdre définitivement tout contact avec la réalité. L'autre homme était-il un membre de leur Refuge ou débarquait-il à peine ?
    A en juger par son air décontracté — il ne ressemblait pas à un mec qui venait de passer de longs mois à errer sur la route, comme cela avait pu être le cas pour Athanase lorsqu'il l'avait trouvé au Five Guys du Food Court par exemple –, l'autre était certainement un membre de leur glorieux équipage, pas forcément depuis longtemps, mais il avait l'air d'avoir pris un minimum ses marques au mall. A moins qu'il n'ait juste été un mercenaire mal avisé qui venait de débarquer avec sa joyeuse troupe d'hommes assoiffés de sang comme dans les films et les jeux vidéo ; auquel cas il aurait eu tout autant de raisons d'avoir l'air parfaitement détendu que lui, Jacob, d'avoir du souci à se faire.
    Mais il fallait relativiser. Si quelqu'un ou même un groupe s'était introduit ici, pensant passer inaperçu, Lorentz, lui, aurait vu venir la chose. Le vieux Marine était sans doute en train de les observer en cet instant-même.
    Mais Lorentz n'avait de toute évidence pas repéré Guernica avant que Morgan et lui ne le fassent sortir de sa tanière à l'armurerie, deux mois et quelques plus tôt. Le leader du Refuge n'était donc pas forcément infaillible.
    Mais l'armurerie grouillait de zombies, difficile d'y voir clair là-dedans, surtout via de simples moniteurs noir et blanc.
    Mais Guernica était une bête aussi monstrueuse qu'énorme.
    Mais là, ils étaient seuls au milieu de Dude!, donc pas difficiles à voir.
    Trop de paramètres à gérer, son cerveau commençait à surchauffer et ça faisait mal.


    — Tu es... ? demanda-t-il finalement, songeant qu'il pouvait certainement le tutoyer, dans la mesure où de toute façon tout le monde se tutoyait ici et l'autre venait d'en faire de même pour lui.

    Grand et effrayant, songea-t-il en son for intérieur sans même le vouloir.
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MessageSujet: Re: Deadly prices. | pv. Jacob ||   Deadly prices. | pv. Jacob || Icon_minitimeVen 22 Aoû - 15:06




Jacob. Et Ersatz. Okay. Il aimait bien le nom du clebs, tiens ; c'était original de l'avoir nommé comme ça. Les classiques Médor, César et Chienchien, ça allait bien au bout d'un moment. Quand il y pensait, lui, il n'avait jamais eu d'animaux ; en même temps, il avait aussi épargné à un pauvre animal de compagnie de passer sa courte vie dans des bars, hangars ou clubs de bikers - et de férus de pick-ups - avec son salopard de maître. Et puis, de toutes façons, Gunner détestait les animaux. Les clebs aussi, d'ailleurs ; mais bon, il se voyait mal flanquer un coup de savate à Ersatz. Comme première impression envers le premier être humain qu'il avait rencontré depuis son arrivée, ça aurait été moyen moyen.

- Gunner. dit-il finalement, soufflant un gros de nuage de fumée devant lui.

Le 'kess que ça peut t'foutre' n'était pas passé loin, mais Gunner s'était retenu au dernier moment. Les vieilles habitudes, ça se perd difficilement, même quand il s'agissait simplement de donner son prénom.
D'un air pensif, Gunner observa avec intérêt la barbe qui couvrait le visage de son interlocuteur. Il ne savait pas pourquoi, mais ça le faisait tiquer. Ça, ça voulait dire qu'il n'y avait pas de rasoir, dans ce bled - ou qu'il fallait peut-être aller en chercher un soi-même au milieu des goules, et ça valait moyennement le coup de crever pour se débarrasser de quelques poils encombrants. Mais Gunner, lui, aimait rester plus ou moins clean au niveau de sa pilosité faciale. Enfin, il ne voulait pas spécialement se retrouver avec une barbe de père Noël d'ici quelques mois - encore que, vu qu'il était blond comme les blés, ça faisait un peu trompe-l'oeil sur la taille de sa barbe, aussi. D'ailleurs, en parlant de couleur de cheveux, le barbu prénommé Jacob avait, quant à lui, une épaisse crinière de cheveux noirs, une barbe noire, et des yeux bien noirs aussi. De ce que Gunner savait, ce n'était pas chose commune en Californie, et cela piqua sa curiosité.

- Tu viens d'où ? demanda Gunner, soufflant un nouveau nuage de fumée devant lui. T'es américain au moins ? ajouta-t-il avec beaucoup de tact, haussant un sourcil.
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MessageSujet: Re: Deadly prices. | pv. Jacob ||   Deadly prices. | pv. Jacob || Icon_minitimeMar 26 Aoû - 11:11

    Gunner.

    Nuage de fumée, Basic Instinct.

    Gunner n'était pas un nom très commun ; c'était même pour être exact un nom pas commun du tout, et Jacob se demanda s'il s'agissait là d'un sobriquet inventé par le personnage ou acquis de quelque manière que ce soit, un peu comme un pseudonyme de guerre ou quelque chose du genre — au pif, Starlord – ou si c'était juste le fruit d'une frasque parentale comme une autre.
    Jacob ne comprenait pas ce besoin qu'avaient les Hommes modernes — enfin, qu'avaient eu, étant donné que maintenant, youpi, tout le monde était mort ou l'avait été – d'affubler leur divine progéniture d'un prénom sortant à tout prix du lot. De ces familles qui décidaient d'offrir à tous leurs marmots des noms de plantes à l'heureux imbécile qui avait décidé d'appeler sa paire de jumelle Vanille et Fraise, à ceux qui semblaient résolument convaincus qu'un agencement hasardeux de voyelles et de consonnes typé Des Chiffres et des Lettres restait la meilleure des solutions pour faire dans le hors du commun, l'éventail était large, et au final, Jacob était bien content de s'appeler Jacob, et il était d'autant plus content que même son deuxième prénom était normal, et c'était quelque chose de bien, parce que si en plus d'avoir un corps aussi fiable qu'une centrale nucléaire sans système de refroidissement fonctionnel, il avait dû se coltiner un nom de merde, alors bordel, autant se faire sauter la caboche tout de suite. C'était peut-être ironique venant d'un homme qui avait choisi d'appeler son chien Ersatz et sa tortue CM Punk — mais à ça, il y avait une justification valable donc il se disait que ce nom ne venait pas vraiment de lui à la base –, mais si par le plus grand des malheurs il avait eu l'audace d'engendrer, alors que Diable, il aurait donné à ce gosse un nom normal, et lui aurait laissé le loisir de se sortir du lot par ses propres moyens, à la sueur de son front.
    Et puis quelle idée de vouloir sortir du lot. Lui qui n'avait jamais voulu qu'être normal.

    Gunner continuait de le dévisager.

    — Tu viens d'où ? T'es américain au moins ?

    Jacob plissa de manière imperceptible les yeux, analysant rapidement les propos de l'autre homme. S'il tombait sur un patriote xénophobe, il était mal barré, quand bien même il avait été adopté étant gosse et était donc américain d'un point de vue juridique.

    — J'ai la double nationalité, répondit-il. Mais je suis né en Allemagne.

    Et je déteste la choucroute donc pas besoin de me charrier là-dessus, poursuivit-il intérieurement.

    Jacob avait beau être Allemand de base, et y avoir passé les premières années de sa vie, il parlait anglais à l'américaine sans le moindre accent, si ce n'est celui de Boston, et plus généralement celui des résidents du Massachusetts. Mais là encore, c'était assez léger. Un poil audible, suffisamment pour qu'il se sente appartenir à quelque chose d'un peu plus consistant que l'humanité toute entière. Cet accent était sans doute un peu plus appuyé lorsqu'il parlait avec d'autres Bostoniens et plus particulièrement à ses amis, mais il n'y avait rien de bien dramatique.
    Ca lui offrait un substitut de famille. Une certaine forme d'unité.
    Un Refuge.


    Jacob faillit entrouvrir la bouche pour retourner la question à Gunner, mais il se dit que c'était superflus. Son sens de la conversation avec des inconnus se basait principalement sur les autres et pour lui, le meilleur moyen d'entretenir un dialogue, c'était de retourner méthodiquement les questions, parce que dans tous les cas il se disait que les autres savaient beaucoup mieux converser que lui. Mais il y avait quand même des limites. Et puis quelque chose lui disait que l'autre ne verrait pas forcément l'utilité d'un retour de question. D'autant plus que la réponse lui paraissait claire.
    Gunner avait une pure gueule de ricain.
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